Pour faire comme maman, les petites filles se font offrir des dinettes, des fers à repasser, ou des aspirateurs ...
Pour faire comme papa, les petits garçons se font offrir des outils de bricolage, des petites voitures, ou des tenues de guerriers...
Pourquoi trouve-t-on des pages bleues et des pages roses dans les catalogues de jouets?
Pourquoi beaucoup de petits garçons s’imaginent-ils pilotes de course, pompiers ou aviateurs tandis que des petites filles disent simplement rêver... d’une maison?
Un coup d'œil aux catalogues de jouets ou dans les grands magasins, au moment de Noël, en apprend long sur la répartition des rôles et permet de se rendre compte de la spécialisation sexuée des jouets.
C'est parce que le sexisme commence au berceau qu'il est si prononcé.
Nous sommes contre la détermination sexuée des rôles (féminin/masculin), dans les jeux d'enfants, car elle participe de la construction du sexisme par l'éducation.
Nous proposons alors une action contre les jouets sexistes qui vise à bouleverser les normes établies dans les grands magasins. Cette action se rattache aux autres actions du même type réalisées dans de nombreuses villes en cette période.
Rendez-vous à 10h30 devant l'Étincelle (26 rue Maillé) pour l'action le samedi 22 décembre 2012.
Puis à 14h30 Place Romain auprès d'une table qui présentera des jouets non sexistes.
À Angers, le samedi 24 novembre, SOS Tout Petits (organisation catholique d'extrême droite), dans son délire religieux de soumission des femmes à la maternité, aux hommes et à dieu, organise encore une fois un rassemblement (une messe) contre l'avortement.
Ce rassemblement nous rappelle que le combat pour défendre l'IVG est toujours
d'actualité.
En France comme ailleurs, les églises et les États s'attaquent au droit à l'avortement, notamment en démantelant les centres d'IVG autonomes (considérés comme non rentables) et en réduisant les subventions aux centres de planification. À ces attaques structurelles s'ajoutent des manifestations religieuses, des pressions de certains médecins, des pharmacies qui refusent de délivrer la pilule du lendemain, etc...
Ces attaques ont des conséquences dangereuses pour les femmes : certaines doivent avorter à l'étranger (5000 françaises par an), ou clandestinement (une femme meurt toutes les 7 minutes dans le monde à cause d'un avortement clandestin). Ces restrictions entraînent aussi des refus de prise en charge des mineures et des étrangères sans-papiers.
Dans le cadre de la journée de lutte contre les violences faites aux femmes, nous nous rassemblerons le samedi 24 novembre :
à 14h Placette St Aubin
(à l'angle de la rue St Aubin et du bvd Foch) où les associations SOS Femmes et le Planning familial seront présentes.
à 15h devant le palais de justice
pour faire avorter leur messe et porter nos revendications
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Nous refusons ces attaques contre notre droit à disposer librement de notre corps !
Parallèlement, les débats autour du projet de loi qui prévoit l'ouverture du mariage et de la parentalité aux couples de même sexe sont accaparés par les institutions religieuses et associations réactionnaires. Les propos homophobes trouvent aisément leur place au sein de ces débats encouragés par des groupes d'extrême-droite de plus en plus visibles et décomplexés, comme le montrent les récents rassemblements de ces derniers.
Si nous nous opposons à l'idée même de mariage comme symbole du système patriarcal, nous considérons que tous les couples devraient avoir le droit de choisir. Dans la société actuelle, il est un des moyens pour tendre vers une égalité des droits. De plus, la capacité à être parent ne dépend pas de l'orientation sexuelle. La question de l'homoparentalité doit aussi être débattue en dehors du cadre du mariage. La procréation médicalement assistée, aujourd'hui réservée essentiellement aux couples hétérosexuels, doit être ouverte aux couples de lesbiennes.
Nous revendiquons :
Accès libre et gratuit à l'IVG quels que soient l'âge etle terme de la grossesse.
Gratuité des contraceptifs et le développement de la recherche pour la contraception masculine.
L'application réelle du droit à l'IVG par la mise à disposition de moyens nécessaires
Réelle éducation sexuelle et une approche non
culpabilisante de l'IVG.
Le combat contre la hiérarchie dans les sexualités qui découle de la norme hétérosexuelle.
Vendredi 19 octobre à 20h, rencontre-débat : « Prostitution : entre réglementation et abolition,où en est-on ? » Avec Malika Amaouche, coordinatrice du Collectif Droits & Prostitution, chargée de mission sur les questions de prostitution pour l' association Charonne; Irène Pereira, chercheuse en sociologie au GSPM/EHESS (Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales); Roland Pfefferkorn, Sociologue à Université de Strasbourg, Laboratoire CNRS Cultures et Sociétés en Europe. Samedi 20 octobre de 10h à 15h, des tables rondes : 10h : « Education et genre » Avec Amantine Revol de l’association les enfants d’arc en ciel-l’asso ! (association homoparentalité) et Catherine Caillé-Coutant, docteure en sciences de l’Education 11h45 : « Sexualités, maternités, vies de couples : les injonctions faites aux femmes » avec Pascale Adeline du Plannig Familial et J.M. Frey, professeur de philosophie 13h30 : « La conciliation des temps de vie » Avec Annie Dussuet, maître de conférences à l’Université de Nantes en sociologie du genre et Philippe Bourgeteau du collectif « être parent et travailler » ; 15h30 : Une marche revendicative et festive dans les rues d'Angers avec la fanfare « A la gueule du ch’val » 20h : Spectacle "Prostipute" par la Compagnie Ocus. C'est l'histoire de la rue Jean Bamlair : un texte émouvant, drôle et cru, des marionnettes, des chansons et des instruments pour parler et se poser des questions sur la prostitution. + un espace forum avec les stands des association et des organisations, un espace librairie + deux expositions "Féministes en Anjou au 20ème siècle” et "Mosaïque du corps"
+ un accueil pour les enfants avec de la musique en vrai et des contes antisexistes Tout ça, c'est aux Salons Curnonsky et c'est gratuit ! http://goo.gl/maps/8nVo
Le week-end des 20, 21, 22 avril, le collectif Émancipation organise un week-end inter-collectifs anti-sexistes de l'ouest, pour se rencontrer, discuter de nos modes d'action, de notre fonctionnement et des éventuels projets qu'on pourrait avoir ensemble.
Ce week-end est réservé uniquement aux collectifs anti-sexistes.
Il y aura un concert le samedi soir et un pique-nique non-mixte est prévu le dimanche midi.
Vendredi 20h : apéro et présentation des collectifs
Samedi 11h : diffusion d'un micro-trottoir sur le sexisme
En tant que membre du collectif d'égal à égales, le collectif émancipation vous informe d'un rassemblement le jeudi 8 mars à Angers place du ralliement,18h !